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Rôle des corticoïdes dans le pré-conditionnement du donneur par Perfusion Pulmonaire Ex Vivo : Evaluation en modèle rat

Dernière mise à jour 15.07.2025 à 17h56

Axe de recherche : Transplantation Délégation territoriale : Île de France Domaine de recherche : Recherche fondamentale

Porteur du projet : Matthieu GLORION

Contexte :
La transplantation pulmonaire reste la dernière option pour les patients atteints de mucoviscidose porteurs de mutations du gène CFTR non éligibles aux trithérapies (KAFTRIO) mais aussi pour ceux nécessitant une retransplantation pulmonaire.
Cependant, cette intervention reste complexe : Une part significative des receveurs présentent des complications dès les premiers jours après la greffe. Cela peut entraîner des inflammations sévères, des infections pulmonaire, des rejets ou une baisse rapide de la fonction des poumons transplantés. Afin d’optimiser les résultats des transplantations pulmonaires, nous souhaitons développer un axe ciblé sur la préparation et l’optimisation des greffons avant leur implantation.

Objectifs :
Ce projet vise à améliorer la qualité des poumons transplantés grâce à une préparation spécifique du greffon pulmonaire, appelée pré-conditionnement. Pour cela, nous utilisons un traitement simple et déjà bien connu en médecine : les corticoïdes, qui sont des médicaments anti-inflammatoires puissants. Ces médicaments seront administrés soit directement chez le donneur avant le prélèvement, directement sur les poumons avant d'être transplanté via un système de perfusion ex vivo.

En utilisant un modèle expérimental chez l'animal (Rat), nous allons comparer ces approches pour déterminer laquelle est la plus efficace pour réduire les lésions inflammatoires, limiter les rejets et préserver la fonction des poumons après la greffe.

Perspectives :
Pour les patients atteints de mucoviscidose non éligibles aux nouvelles thérapies ou nécessitant une retransplantation, ces travaux de recherche pourrait représenter une avancée majeure en améliorant la qualité des greffons pulmonaires et en réduisant les complications post-opératoires à court et long termes.

Cette étude pourrait changer les pratiques actuelles en transplantation pulmonaire en intégrant ce traitement simple et peu coûteux en pré-opératoire.
Ce projet s’inscrit dans une démarche d’innovation au service des patients et pourrait ouvrir la voie à des solutions similaires pour d’autres greffes d’organes.