Traitements innovants par voie respiratoire combinant immunostimulation de TLR5 et antibiothérapies pour augmenter l'efficacité des traitements contre les infections à Pseudomonas aeruginosa: preuves de concept et optimisation
Jean-Claude SIRARD
INSERM U1019, CNRS UMR8204,
Centre d'Infection et d'Immunité, Institut Pasteur
LILLE
Introduction et Objectifs
Des combinaisons d'antibiotiques et de flagelline, immunostimulateur de l'immunité innée, ont été délivrées par administration respiratoire avant ou après infection avec Pseudomonas aeruginosa dans un modèle murin. L'efficacité antibactérienne ainsi que la capacité des traitements à stimuler l'immunité ont été recherchées. Une preuve de concept a également été étudiée dans des modèles cellulaires humains et dans un modèle porcin d'infection et d'administration pulmonaire des traitements. Finalement, la flagelline a été formulée pour une administration loco-régionale dans les voies aériennes chez le patient, i.e. nébulisation. Les propriétés aérodynamiques compatibles avec un dépôt ciblé et l'intégrité moléculaire et pharmacologique de la molécule ont été analysées.
Résultats et Conclusions
La flagelline administrée par voie respiratoire à titre préventif protège contre une infection à P. aeruginosa chez la souris. Les expériences chez le porc reste à préciser. La flagelline tolère la nébulisation à diverses concentrations car l'aérosol n'impacte pas ou peu les propriétés biologiques de la molécule ou son intégrité moléculaire. Les épithéliums humains sains et CFTR développent une forte réponse pro-inflammatoire en réponse à l'administration apicale (mimant la délivrance dans les voies aériennes) de flagelline.