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Nutrition

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La nutrition
 

La qualité de la nutrition joue un rôle important dans la prise en charge de la mucoviscidose. La maladie augmente les besoins en énergie et en protéines de l’organisme (respiration plus rapide, toux, lutte contre les infections…). Dans la mucoviscidose s’ajoute la mal digestion et la malabsorption des nutriments liée à l’insuffisance pancréatique, et parfois la perte d’appétit.
 

Pour le bébé 

 

Comme pour tout nouveau-né (en dehors d’une situation particulière notamment survenue d’une occlusion intestinale), la meilleure nutrition est assurée par l’allaitement maternel, exclusif ou complémenté, selon les cas. Toutefois, en cas d’impossibilité, il existe des produits lactés de substitution adaptés.

Un régime varié riche en calories
 

L’alimentation  doit être variée et riche en tous types d’aliments : glucides, protides, lipides, dans le but d’atteindre 120-130 % de la ration calorique habituelle d’un enfant du même âge non atteint.
Lors de la diversification (à partir de 4 mois), l'apport de lipides peut se faire avec des produits laitiers ordinaires : beurre, fromage, yaourt ou huile végétales (maïs, tournesol...).
Les compléments en vitamines A, D, E et K ainsi que certains minéraux (zinc, sélénium, fer…), doivent être administrés suivant la posologie définie par le médecin. Le sodium peut aussi faire l’objet d’une prescription médicale.

Des enzymes pancréatiques pour faciliter la digestion et des vitamines
 

Le maintien constant d’un régime riche en énergie et en protéines est rendu possible par l’adjonction à chaque repas de quelques granules ou gélules d’extraits pancréatiques (enzymes) qui complètent ou remplacent la sécrétion défaillante du pancréas lors de la digestion.
L’administration de ces extraits pancréatiques gastro-protégés et des suppléments vitaminiques est facile et devient très vite une habitude. La dose est variable en fonction de chacun et de la quantité de graisses ingérée.

L'alimentation quotidienne
 

L’enfant atteint de mucoviscidose est parfois un « gros mangeur ». Il faut signaler ce fait au médecin pour qu’il apprécie le fonctionnement du pancréas. Par contre, s’il n’a pas d’appétit (en dehors d’épisodes infectieux ponctuels), il faut commencer par enrichir les repas, ajouter éventuellement des collations avec les conseils d’un diététicien. Toute anomalie sur le plan digestif doit être  signalée au médecin : diarrhée, constipation, vomissements, perte ou augmentation importante d’appétit, douleurs, etc. Le poids doit aussi être surveillé, car il est le reflet le plus immédiat de la qualité de la nutrition.

 

Les soins : retour

 

*Les informations fournies sur ce site sont destinées à améliorer, non à remplacer, la relation qui existe entre le patient (ou visiteur du site) et les professionnels de santé.
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