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Un exploit pendant leur tour du monde
Deux jeunes françaises atteintes de mucoviscidose, dont l’une est le nouveau visage de la campagne de Vaincre la Mucoviscidose, ont réussi un exploit pendant leur tour du monde en famille : défier les quelque 5 000 mètres d’un volcan en Équateur.
Âgée de neuf ans et atteinte de mucoviscidose, Louise est le nouveau visage de la campagne de Vaincre la Mucoviscidose. À la mi-juillet 2018, elle s’est envolée vers Cuba pour un tour du monde en famille de neuf mois dans neuf pays.
Sa grande sœur Manon, 18 ans et aussi touchée par la maladie, est de l’aventure, de même que leur petit frère de sept ans, Pierre, qui, lui, n’est pas atteint par la pathologie. Et bien évidemment, ce sont leurs parents, Marc et Hélène, qui ont les ont embarqués dans ce projet un peu fou.
Malgré les problèmes de santé
Mais plus fort, encore, durant ce tour du monde, les deux filles réussissent à défier les quelque 5 000 mètres d’altitude sur un volcan en Équateur, le deuxième pays sur la liste de leur périple. Manon a pourtant des polypes récurrents dans le nez et est sous antibiotique contre une bronchite. Quant à Louise, elle a des problèmes digestifs importants et prend difficilement du poids.
"C’est une grande fierté pour elles, pour ses parents, et j’espère un grand cri d’espoir pour tous les malades et leurs proches !", écrit l’heureux papa, sur le blog réalisé pour l'occasion.
L’histoire racontée dans un blog
Situé au sud-est de Quito, la capitale de l’Équateur, le Cotopaxi culmine à 5 897 mètres d’altitude. La famille séjourne une semaine à 3 000 mètres pour s’acclimater à l’altitude.
L’ascension est programmée pour le 22 août. La famille grimpe vers le parking de randonnée (4 500 mètres), puis vers le refuge (4 864 mètres). Marc et Manon poursuivent leur ascension avec le guide jusqu’à 5 100 mètres, dépassant l’objectif fixé à 5 000. Hélène leur emboîtera ensuite le pas.
Neuf pays en neuf mois
À peine ce défi relevé, le voyage continue, avec un séjour sur un camp en Amazonie. Le reste du programme jusqu’en avril 2019 semble tout aussi alléchant : les îles Galápagos, le Pérou, l’Argentine, la Nouvelle-Calédonie, la Nouvelle-Zélande, la Thaïlande et le Cambodge.
À la mi-juillet, ils sont partis chacun avec un sac à dos seulement, avec notamment des antimoustiques et des gourdes filtrantes, plus une valise de médicaments.
Malade dès le premier vol
Dès le premier vol pour Cuba (avec escale à Toronto au Canada), Louise est tombée malade. Elle a développé une fièvre et des douleurs abdominales dans l’avion, qui ont persisté malgré le traitement.
La famille rapporte alors sa « petite immersion dans le système médical cubain ». Après avoir obtenu des conseils de leur médecin au CHU de Nantes, elle se rend à la maison médicale de Boca, accompagnée d’une Cubaine. Mais, " dommage, les touristes ne sont pas acceptés… ", témoigne-t-elle.
Petite immersion dans le système médical cubain
Elle se dirige alors vers l’hôpital de Varadero. " Différent comme prise en charge : médecins nombreux, attentifs, à l’écoute et compétents… Hygiène à revoir (humidité dans les salles d’exams, champignons ….). Secret professionnel à la Cubaine, les gens rentrent et sortent des salles de consultations avec le sourire… ", racontent les parents sur leur blog.
Louise sort avec un traitement adapté. La petite fille pourra ensuite manger du crocodile, nager avec les dauphins, se baigner dans les cascades, passer ses soirées sur le toit de leur maison cubaine à regarder vivre la ville…
